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Découvrez le Rengejo-in

1.Le hondo (hall principal)

À la suite d’un incendie durant l'ère Tempo (1830-1844), l'actuel hondo (hall principal) fut reconstruit avec le soutien du clan Sanada. Il présente une structure inhabituelle connue sous le nom de roppozo (dépôt à six voies), avec d'épais murs de terre de tous les côtés (avant, arrière, gauche, droite, haut et bas).

Le sanctuaire miniature de la partie intérieure abrite l'image principale du temple, Amida Nyorai. C’est un « bouddha caché », c’est-à-dire que l'image est généralement cachée à la vue du public, le sanctuaire restant fermé. L’on peut tout de même observer le caractère sanskrit hrih inscrit sur la porte.

Le hall principal contient également une tablette mortuaire érigée par le seigneur Sanada Masayuki lui-même avant sa mort.

山門

2.La porte principale

La porte principale (sanmon) accueillant les visiteurs est ornée de grandes lanternes en papier suspendues à des poteaux et portant le blason de la famille Sanada (le Rokumonsen) ainsi qu’une plaque attestant de la reconstruction de la porte en 1860 avec le soutien du clan Sanada. Un autre blason familial appartenant au clan Sanada, le Karigane, est visible sur le mur extérieur.

3.Le jardin avant et le caractère sanskrit hrih

Le jardin avant du temple est conçu dans le style karesansui qui est apparu à la fin de la période Kamakura (XIVe siècle). Aussi appelés « jardins secs » ou « jardins de pierres », les jardins karesansui utilisent des roches, du sable, des plantes et des arbres pour symboliser des étangs et des rivières, exprimant la vision bouddhiste du monde, de l'univers et de l’éveil.

Le motif dessiné dans le sable montre le caractère sanskrit hrih.

Le sanskrit était une langue utilisée dans l'Inde ancienne, qui s’est transmise en Chine puis au Japon. On dit que Kobo Daishi (Kukai) a inventé l'alphabet japonais en se basant sur l'écriture sanskrite.

Le hrih dessiné dans le motif de sable représente une fleur de lotus (renge en japonais) sur laquelle est assis Amida Nyorai en méditation zen. Quand on pénètre dans l'enceinte du temple, on fait directement face à l'image principale du temple d'Amida Nyorai, le Bouddha caché inscrit dans le hondo (hall principal), comme une ligne spirituelle reliant Amida Nyorai aux fidèles.

4.La cour

La cour abrite un pin de plus de 500 ans et un érable qui ont échappé aux flammes de l'incendie de la période Tempo et qui continuent de vivre aujourd'hui.

Songez au fait que le seigneur Sanada Masayuki et son fils Nobushige ont contemplé ce jardin, ressentez le passage du temps depuis la période des Royaumes combattants (1467-1615) et appréciez les transformations de la nature propres aux temples de montagne.

5.Le Jodan no Ma

Le jodan no ma, ou salle d'audience du seigneur, est une pièce avec un plancher surélevé où le seigneur s'asseyait, dominant ses hôtes, lors des audiences. Le kuri (cuisine du temple) qui abritait le jodan no ma où Sanada Masayuki était autrefois assis fut détruit par un incendie pendant la période Edo, mais il a été reconstruit en 1860 au même endroit, dans les mêmes dimensions et le même style que l'original. La reconstruction offre ainsi un aperçu du passé.

6.Le cimetière de la famille Sanada

Des pierres tombales ont été érigées à l'arrière du temple en l’honneur du frère aîné de Nobushige, le seigneur Nobuyuki, son fils le seigneur Nobumasa et la famille Sanada. Le nom de Nobuyuki était à l'origine écrit avec les caractères 信幸 composé du caractère 幸 (yuki) tiré du nom de son père Masayuki (昌幸). Après la confrontation de son père avec Ieyasu, Nobuyuki a remplacé le 幸 par 之, qui se lit aussi yuki. Néanmoins, la pierre tombale porte le nom original de Nobuyuki, 信幸.

La somme de 1 000 ryo d'or fut versée au temple pour bénéficier de façon perpétuelle des services bouddhistes en l’honneur des membres décédés de la famille Sanada. Une chapelle mortuaire se dressait jadis devant les pierres tombales, mais elle fut détruite par un incendie pendant l'ère Taisho (1912-1926).

La chapelle contenait autrefois des tablettes mortuaires que le père de Nobuyuki, Masayuki lui-même, avait fabriquées de son vivant. Elles sont aujourd’hui enchâssés dans le hondo (hall principal).

7.Gomado

Le gomado est un hall où l’on prie pour la santé, l’esprit et la paix dans la famille en dissipant les afflictions au moyen des flammes du goma. Dans ce hall est enchâssée une statue assise de la divinité Fudo Myo-o qui aurait été inspirée d’un rêve fait par un ancien abbé.

Les images de Fudo Myo-o représentent généralement la divinité tenant un kenzaku (une corde à cinq couleurs munie d’un poids au bout) dans la main gauche et une épée-trésor dans la main droite, mais le Fudo Myo-o du Rengejo-in est unique en ce que la main droite tient un dokkosho (une arme bouddhiste utilisée pour éradiquer le ressentiment, expulser les ennemis et détruire le mal).

8.Les trésors du temple

- Lettre écrite de la main du seigneur Sanada Nobushige

Le seigneur Nobushige, qui vivait alors à Kudoyama, reçut une invitation de l'abbé de Rengejo-in pour assister au grand festival de Niu Myojin, la divinité des propriétaires terriens de Koyasan. Cette lettre contient sa réponse, dans laquelle il écrit : « Je suis pris d’un mal de ventre, je ne pourrai donc pas y assister. Je vous prie de m’excuser. »
Le sceau à la fin du document, appelé kao, montre que Nobushige (Yukimura) lui-même a écrit la lettre.

- La lettre Shochu, écrite de la main du seigneur Sanada Nobushige

Le seigneur Nobushige est resté célèbre pour aimer la boisson. Il semble que pendant son enfermement à Koyasan, il comptait sur le soutien de son frère aîné Nobuyuki, devenu seigneur du domaine de Matsushiro dans la province de Shinshu.

Sa lettre au vassal du seigneur Nobuyuki, Kawahara Sakyo, se lit comme suit : « Remplissez un pot à ras bord avec de la liqueur shochu et apportez-le-moi. Fermez-le hermétiquement pour que rien ne se renverse. »

Le sceau kao apposé sur la lettre atteste qu'elle a également été écrite par Nobushige (Yukimura) lui-même. Il est aussi précieux car il porte le nom sacerdotal de Nobushige, Kohaku, qu'il a reçu lorsqu'il a été ordonné à Koyasan.

- L'accord shukubo conclu avec le seigneur Sanada Masayuki

À l'époque, il n'était pas permis aux pèlerins de choisir librement leurs shukubo, car ceux-ci étaient répartis par région et domaine. La raison pour laquelle de nombreuses personnes de la région de Shinshu (comtés de Chiisagata, Saku, Minochi, Sarashina et Hanishina) ont séjourné au Rengejo-in était que Sanada Masayuki, le seigneur féodal d'Ueda, avait conclu un accord de shukubo avec le temple. Ce document atteste de cet accord.

- Le casque de style Namban (de la collection du musée Koyasan Reihokan)

Le casque que Nobushige aurait utilisé au combat existe toujours. En raison de sa valeur précieuse, il est maintenant conservé dans la collection du musée Koyasan Reihokan.
La famille Sanada est célèbre pour son armure rouge et ses casques rouges. Contrairement à la croyance populaire, ils n'avaient pas de bois de cerf sur leurs casques et utilisaient en réalité des armures et des casques sans ornements. En plus d'être trop visibles, les bois auraient été gênants et donc inappropriés au combat.

- Katana Sword “Mei Kunihiro” donated by Kozan Shonin

This is nationally designated an Important Cultural Property.

Kozan Shonin, who donated this sword to our temple, was also called "Mokujiki Ogo" because of his asceticism of eating only nuts after entering Koyasan. Mokujiki refers to a fruitarian.

Upon Toyotomi Hideyoshi's attack on Koyasan, he represented Koyasan in the peace negotiations, gained Hideyoshi's trust and later took part in the core of Hideyoshi's regime.

The building called Kongobu-ji Temple today was renamed from Seigan-ji Temple, which was built by Hideyoshi as a memorial to his late mother, with Ohki as the chief priest.

Kunihiro, known as Horikawa Kunihiro, was the most prominent swordsmith of his time, living in Horikawa, Kyoto.

This sword is deposited in the Tokyo National Museum.

- Portrait of Toyotomi Hideyoshi

Sanada Masayuki received this portrait from Hideyoshi. Masayuki's signature can be seen in its upper left corner.
This self-portrait approved by Hideyoshi himself became the standard for Hideyoshi's images portrayed in later generations.

- La calligraphie Sanadabo

Une œuvre de calligraphie encadrée indiquant « Sanadabo » est accrochée dans la salle de réception. Elle a été offerte au temple en 1942 par le chef de la famille Sanada et est la preuve des liens étroits et durables entre le Rengejo-in et la famille Sanada, depuis la période des Royaumes combattants à nos jours. Cette calligraphie compte parmi les précieux trésors du temple à transmettre aux générations futures.